La campagne « Pour l'indépendance de l'OMS » approche des 6 mois de présence devant le siège mondial de l'OMS à Genève.
Depuis le 26 avril 2007, des « vigies » se tiennent en face de l'OMS pendant les heures de bureau, du lundi au vendredi. À côté d'eux, une pancarte où il est
écrit « un million d'enfants autour de Tchernobyl, contaminés, malades, ignorés de l'OMS ».
De nombreux employés de l'OMS et de diverses organisations internationales ont rendu visite aux vigies, curieux de cette action et de la nature du « crime »
proclamé. Ils ont été stupéfaits de découvrir les raisons pour lesquels l'OMS néglige la santé des populations souffrant de la radioactivité. Des personnes
rapportent que cette action suscite un intérêt considérable et quelque anxiété de la part des responsables de l'OMS. La vérité sur les dissimulations sera
probablement révélée prochainement, en partie grâce au mensonge d'un porte-parole affirmant que les actes des colloques de Genève en 1995 et de Kiev en 2001
ont été publiés.
Le sens de cette action sans précédent est d'obtenir que l'OMS recouvre, conformément à sa constitution, sa liberté d'action en faveur des populations
contaminées par la radioactivité. Cette campagne dénonce la subordination de l'OMS envers l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique (AIEA) dans ses
recherches concernant les effets de la radioactivité sur la santé publique. Selon les termes d'un accord très peu connu signé en 1959, l'OMS reconnaît que
l’objectif principal de l'AIEA est « l’accélération et la croissance de la contribution de l’énergie atomique pour la paix, la santé et la prospérité dans
le monde entier ». L'AIEA est donc juge et partie en ce qui concerne les risques du nucléaire pour la santé.
Résultat de cet accord, l'OMS affirme encore, 21 ans après la catastrophe de Tchernobyl, que les radiations n'ont fait que 56 victimes. Entre 600 000 et un
million de « liquidateurs » ont sauvé l'Europe en éteignant l'incendie du réacteur et en construisant le sarcophage. Plus de 80% d'entre eux sont malades.
Ils meurent dans d'atroces souffrances, mais sont ignorés de l'OMS. Le constat est le même pour les effets des munitions à l'uranium 238 utilisées au Kosovo,
en Afghanistan et en Irak.
Depuis que l'existence de cet accord et ses effets sur le travail de l'OMS ont été découverts, cette organisation a été saisie de pétitions, de lettres à sa
direction générale et d'une demande de mise à l'ordre du jour de cette question lors de l'Assemblée Mondiale de la Santé en 2001, par la ministre suisse de
la Santé, Madame Ruth Dreifuss, appuyée par les ministres de la santé de Norvège et du Canada, sans opposition exprimée. Aucune remise en cause de l'accord ne
s'en est suivie.
Les 15 et 16 septembre 2007, l'Assemblée générale du collectif « Pour l'indépendance de l'OMS » a ressemblé une quarantaine de personnes à Genève. Quatre décisions ont été prises:
Les organisateurs:
Avec le soutien de 40 ONGs internationales.
Contact : Yann Forget (permanent)
+33 (0) 450 92 64 69 (fixe)
+41 (0)79 489 66 01 (portable)
Philippe de Rougemont
+41 (0)22 344 38 31 (fixe)
+41 (0)76 517 00 20 (portable)